Malheur à toi, je veux savoir Je veux savoir où te conduit ton perfide espoir D'un autre amant tu peux rêver Je ne vivrai que pour songer à me venger Ô Mitidika, j'ai vu fleurir ta folle jeunesse Tu ne savais pas que mon désir rôdait sur tes pas Je t'implorais et tu riais de ma faiblesse Je te croyais et tu jouais de ma tendresse Ma vengeance tarde Mais un jour, prends garde Jour fatal ! J'abattrai mon rival Si Dieu m'entend, s'Il peut me voir Qu'Il me console et qu'Il pardonne à mon désespoir Soudain j'ai peur, mon cœur est lourd Gonflé de haine, tu m'abandonnes Moi qui vivais de rêve et d'amour Je perds à la fois L'espoir et la foi Pitié pour moi !